Pin blanc du Japon Templehoff

Voici l’un de mes arbres que je possède depuis le plus longtemps. Je l’ai eu à l’été 2010, qui est à toute fin pratique mon premier où j’ai acquis des bonsaïs. À la base, j’avais choisi cet arbre parce que la longueur des aiguilles me plaisait bien et que la forme de l’arbre me plaisait bien. Même si c’est toujours le cas pour la longueur des aiguilles que j’aime bien, il en est tout autrement pour la forme de l’arbre.

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L’un des éléments que j’aimais de cet arbre est que le bonsai avait la forme triangulaire que l’on recherche dans un bonsaï.

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Après 2 ans, je n’avais pratiquement pas touché à l’arbre encore. Cependant j’ai rapidement réalisé que l’arbre n’était pas construit du tout comme un arbre le serait dans la nature ou encore comme un bonsaï classique.

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La première étape de la transformation a été de couper la longue branche derrière. Cette longue branche était environ 30 centimètres de longueur sans avoir de branche en bas: il n’y avait que la cime de l’arbre qui contenait des branches. Cela a donné le résultat ci-dessous.

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Le résultat était déjà un peu plus compact sans même avoir à faire de ligature. À l’hiver suivant, j’ai fait une première mise en forme. Ce n’est pas la ligature du siècle, mais c’était déjà un progrès.

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À l’époque, je ne possédais pas les notions que je possède présentement sur les techniques appropriées aux pins blancs. J’ai laissé les branches s’allonger sans garder de feuillage près du tronc ni balancer l’énergie entre la cime et la base de l’arbre. J’ai aussi gardé des branches que je n’aurais pas dû qui ont fait de l’ombrage à des branches que je voulais voir gagner en force. Bref, beaucoup d’erreurs sur cet arbre. À l’hiver 2014-2015, j’ai décidé de prendre les grands moyens et de commencer à greffer l’arbre. Certaines sections assez longues étaient complètement dégarnies, d’où le besoin de greffer. Voici le scion ci-dessous.

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Voici l’arbre ci-dessous après la greffe et la dernière mise en forme. Notez qu’il y a 2 branches sacrifices sur la gauche pour faire épaissir le tronc. Avec la ligature, j’ai tenté de rapprocher le feuillage de l’arbre le plus possible tout en descendant les branches primaires vers le bas, ce qui donne un look plus naturel à l’arbre.

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